Sabala détente avec Eboa Lotin in « mulema mam »
30 06 2012MULEMA. Ce mot, pour qui connaît des langues bantu, ne peut être étranger. Il rappelle muntima (kikongo, téké et autres), motema (lingala), otema (embosi), etc. Il signifie le cœur. Du cœur, à coup sûr, feu Eboa Lotin en avait.
IL fait partie de ces artistes qui n’ont pas eu besoin de cours de chant ou de guitare. Véritable autodidacte, c’est à l’âge de 8 ans, alors qu’il est orphelin de père et de mère depuis 5 ans, qu’il s’intéresse à la musique. Il ne chantait pas que l’amour : il était aussi virulent en abordant des sujets de société. La chanson que j’ai choisie ce samedi parle d’un homme qui, faute d’argent, accorde sa liberté à sa belle afin qu’elle aille trouver le bonheur ailleurs. C‘était Eboa Lotin. Bon week-end !.
Obambé GAKOSSO, June 2012©
Coucou Bambi,
Eboa fut un ami personnel de ma famille. Sa musique est sacrée pour nous. Merci merci merci de nous avoir fait revivre des moments inoubliables.
Merci à toi.
Hello LLK,
Si je parlai, je dirais que je reste sans voix…
Cet fut et demeure grand.
@+, O.G.